Aujourd'hui je veux vous faire partager l'Edito de Sobika en date du 6 septembre 2010 qui lui même reprend le cri du coeur de Rija R. de Tana. Ces quelques lignes m'ont interpellé.
« Hambompom-pirenena sy fitiavatanindrazana », c’est en substance, avec ce slogan que tous les malgaches ont fêté le 50è anniversaire de l’indépendance de Madagascar. Je l’avoue, sans être un extrémiste, j’aime mon pays et j’en suis fier. Ce dont je suis moins fier, c’est la façon dont ses propres hommes le traite. Un pays aussi riche, appauvrit par ses propres citoyens avides de pouvoir, et de richesse. Et pourtant, à chaque prise de parole, c’est bien derrière Madagascar, et le « fitiava-tanindrazana » que l’on se cache. Mais l’aime-t-on vraiment Madagascar ? Si oui, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Politique mise à part, l’appartenance à Madagascar n’est plus qu’un vilain souvenir. Je ne parle même pas de certaines diasporas (attention, pas tous, ne stigmatisons personne) qui après un an l’étranger se dise malgache dans l’âme, mais glissent avec sourire avoir oublier …. la langue malgache. Croyez moi, j’en connais un paquet. Je ne peux qu’être malheureux. Le malgache semble avoir oublié ses valeurs, ses racines, ses couleurs.
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